'Collection \"Poétesse Cordouane\" Apres « LES FEMMES D’ALGER DANS LEURS APPARTEMENTS « et « CIRTA JULIA », nous voici a Cordoue en l’an 1025 .Cette couturière globe trotteuse avec sa machine a coudre a remonter le temps ne pouvait ne marquer l’ arrêt dans la belle Andalousie .Des jardins du Generalife a Alcazar de Séville ,son attention est captée par la plus célèbre et sans doute la plus mythique des poétesses d’Al Andalus « WALLADA ». Princesse Omeyyade de Cordoue, fille du khalife « El Moustakfi », a la mort de son père, elle fit de son palais un salon Littéraire ou elle enseignait aux femmes de bonne famille et aux esclaves chanteuses, la poésie, le chant et dit-on, les arts de l’amour. Femme fatale par excellence, d’une beauté fascinante, elle incarne l’idéal de l’époque. De grande culture, intelligente et fière. Sa grâce naturelle, son franc-parler, son audace de sortir la chevelure au vent dans la rue et son excentricité témoignent de son caractère ardent et libre. Elle aurait fait broder des vers d’amour sur ses robes. Sa poésie était aussi fine et douce qu’elle l’était elle-même. Fascinée par ce personnage, Menouba laisse libre cours a son imagination et dessine la garde-robe de cette Poétesse Cordouane. Un bouquet fraichement cueilli des jardins de l’Alhambra. Une panoplie virtuose et complète, des robes en velours inscrites aux filigrane de fil d’or , un véritable travail d’orfèvre , incrustées de pierres et de perles . Des vestes Karako à épaulettes délurées ,et des boléros version toréador , vibrant dans différentes matières, les velours toujours, étoffe de prédilection de la styliste, mais aussi des satins de soie , des taffetas , des brocarts, rehaussées de broderie comme une signature , un cryptogramme de torsades de fil métallique ,déclinées dans des tons bronze , or vieilli et argent . Des combi taille haute, des pantalons à l’ampleur saroual, des jupes a volants. Une collection charmante, pétillante qui multiplie les clins d’œil , un mix de références entre , andalou , ottoman , baroque , victorien . Menouba reste fidèle à ce en quoi elle croit depuis toujours : Une femme à l’allure fière, cultivée et indépendante, se parant de son histoire comme de sa plus belle robe, dédaigneuse des préceptes d’une mode absolue et pour qui le style et le sens du raffinement sont les expressions d’une grâce intérieure.'
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